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Michel Dréan devant la scène retraçant la venue du Pape Jean-Paul II le 20 septembre 1996 à Sainte-Anne-d’Auray. |
L’Historial de Sainte-Anne-d’Auray propose, entre autres, une reconstitution des apparitions de la mère de Marie, au pieux laboureur Yves Nicolazic. Jusqu’à la venue de Jean-Paul II.
Le musée de cire de Sainte-Anne-d’Auray retrace l’histoire du pèlerinage dans ce haut lieu spirituel de Bretagne. Un parcours, illustré par plusieurs tableaux, treize scènes, où posent des personnages de cire, grandeur nature. Un véritable lieu de mémoire qui raconte l’histoire de sainte Anne depuis le règne de Louis XIII jusqu’à la venue du Pape Jean-Paul II en septembre 1996.
Trompe-l’oeil et perspective
« Les apparitions de sainte Anne au pieux laboureur Yvon Nicolazic sont à l’origine même du grand pèlerinage breton. Depuis les premières apparitions de la main portant le flambeau, en passant par les miracles, jusqu’au premier pèlerinage royal, tout y est »,explique Michel Dréan. Les personnages sont mis en scène dans de très beaux décors, souvent en trompe-l’oeil et fausse perspective. Ces dernières ont été réalisées par des artistes décorateurs de grand talent, qui content cette histoire.
Depuis 1996, Michel Dréan, ancien professeur d’anglais, est le propriétaire des lieux. Et c’est avec conviction et une grande passion qu’il mène, chaque jour, les visiteurs dans les antres du musée en commentant inlassablement cette histoire en français, breton, anglais, allemand et hollandais.
Fabriqué à Grévin
Si le musée est resté intact depuis sa création en 1949, la dernière scène a été réalisée par le musée Grévin de Paris. Elle présente le Pape Jean-Paul II, entouré de cinq enfants bretons. « C’est un véritable clin d’oeil à la visite de Jean-Paul II à Sainte-Anne-d’Auray le 20 septembre 1996. »
L’ancien professeur, vêtu de son costume breton n’hésite d’ailleurs pas à présenter son musée de cire, très rare, sur le parvis de la basilique, invitant les pèlerins à venir découvrir l’histoire de sainte Anne. Il fait vivre l’ensemble des scènes les unes après les autres, mêlant les anecdotes de la petite histoire avec la grande. Tel un passeur de mémoire, il ne compte pas le temps et pétille de joie en évoquant sainte Anne, celle même qu’il honore chaque matin à la basilique.
Ouvert tous les jours, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, contact 02 97 57 64 05, à Sainte-Anne-d’Auray.